A la découverte de l’artisanat africain

Qu’est ce que l’artisanat?

Est appelée artisanale, une entreprise dans laquelle le propriétaire et quelques personnes s’impliquent quotidiennement à leur compte. Un produit artisanal est fabriqué manuellement et en petite quantité et est unique de par sa méthode de fabrication. L’artisanat est divisé en trois catégories : le service, l’art et la production.

 Nous avons par exemple la fabrication de nos tissus en Bogolan qui mobilise ces trois catégories, vous en doutez ? Et bien pour fabriquer nos étoffes, sont mis à contribution, des agriculteurs, des bergers, des filateurs, des teinturiers, des tisserands, des interprètes et marchands locaux. Pour obtenir nos magnifiques coussins et plaids  nous ajoutons à cette liste des tailleurs et couturiers locaux toujours. 

La place de l’artisanat dans l’économie africaine ?

L’artisanat est la seule ressource du continent africain qui ne fait pas l’objet d’une exploitation internationale. Cela malgré le fait qu’il représente entre 8 à 15% du PIB du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.

Saviez-vous que c’est aussi l’un des seuls secteurs ou les femmes ont le monopole économique et éducatif. De plus il est l’un des domaines professionnels les plus inclusif du continent, et celui qui fournis le plus de ressources aux populations. En effet l’artisanat est divisé en plusieurs catégories ce qui permet à
tout un chacun de s’accomplir et de vivre d’un art et d’une profession qui lui est propre.

 

Quels sont les défis futurs de l’artisanat ? 

Ce secteur n’est que très peu accompagné et encadré par les états ou il s’établi. Un accompagnement favoriserait et faciliterait l’essor économique qui en découle, ce qui permettrait de créer de l’emploi sur des zones qui en ont plus que besoin pour l’établissement d’un développement durable, fiable et viable pour l’ensemble des populations locales. Il permettrait aussi d’actualiser les méthodes de travail des artisans, ce qui faciliterait la formation d’un plus grand nombre de personne et le développement de la production. Cela entrainerait directement une évolution économique de ces zones.

Pour un bon nombre d’investisseurs privés (occidentaux) l’industrialisation de cette filière serait le maillon manquant du développement de cette filière qui a le potentiel pour devenir en très peu de temps le moteur des économies africaines et surtout la fin d’une dépendance économique coloniale.

 

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